
Le média qui analyse et présages des mutations de la fabrique de la ville.
Pas vraiment réputée pour être un pays pionnier de l’énergie nucléaire, l’Allemagne a pourtant eu la surprise de revenir sur le devant de "l’actualité de l’atome" en dévoilant en janvier dernier qu’elle était dans l’obligation d’évacuer 126 000 fûts de déchets radioactifs d’une ancienne mine de sel. Située dans la ville d’Asse en plein cœur du pays, ce stock de déchets radioactifs entreposé entre 1967 et 1978 risquait en effet de "concurrencer" la catastrophe écologie de la marée noire en Louisiane du fait de la présence d’infiltrations d’eau. Résultat : l’opération d’évacuation devrait durer près de 20 ans et coûter entre 2 et 3 milliards d’euros à l’Etat.
Or, depuis le 26 avril 1986 et l’explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, c’est davantage la gestion des déchets radioactifs qui a posé problème que les conséquences liées au risque nucléaire. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l'échelle internationale des événements nucléaires également appelée INES (de l'anglais International Nuclear Event Scale). Cette dernière mesure la gravité d’un accident nucléaire et comprend 8 niveaux notés de 0 à 7. Si la mise en application internationale de l’INES date de 1991, les accidents antérieurs ont également été répertoriés. L’accident de Tchernobyl apparaît ainsi comme le seul cas classé en niveau 7 ("Accident majeur. Rejet majeur : effet étendu sur la santé et l'environnement ; Mort de plusieurs personnes sur le site et destruction de l'installation"). Le niveau 6 compte également un seul cas (celui de l’explosion de la cuve de déchets radioactifs dans l’usine de retraitement de Kystym en Russie) tandis que le niveau 5 en compte deux. Celui de Three Mile Island aux Etats-Unis et celui de Sellafield en Angleterre.
En France, l’accident nucléaire le plus grave a atteint le niveau 4 avec l’endommagement d'un cœur de la Centrale nucléaire de Saint-Laurent en 1980. Cet accident considéré comme "n'entraînant pas de risque important à l'extérieur du site" avait eu pour conséquence des rejets mineurs à l’extérieur du site et un "endommagement important du réacteur ou des barrières biologiques, ou exposition létale d'un travailleur". Quatre événements de niveau 3 ont également été répertoriés en France (1981 à La Hague, 1989 à Gravelines, 2002 à Roissy, 2008 à l'ONERA à Toulouse). Qualifiés "d’incidents graves" ou "d’accidents évités de peu" sur l’échelle de l’INES, ces derniers étaient considérés comme pouvant engendrer une "contamination grave avec effets aigus sur la santé d'un travailleur sur le site" alors que les incidences hors site étaient qualifiées de "très faible rejet". Enfin, une centaine de cas relevant de "l’anomalie" (niveau 1) sont référencés chaque année en France. Ces derniers sont "sans conséquences" à l’intérieur et à l’extérieur du site comme le millier de cas relevant du niveau 0 ("sans importance du point de vue de la sûreté").
C’est en 1973 que la France a crée son premier "Service central de sûreté des installations nucléaires" (SCSIN). Un organisme qui aura évolué au fil des années en acquérant des compétences élargies et un statut différent. Le dernier date de juin 2006, lorsque la France s’est dotée d’une nouvelle loi ayant pour objectif de "mettre en œuvre dans le domaine du nucléaire les principes environnementaux applicables aux autres secteurs d’activité : principe de précaution, principe pollueur-payeur, principe d’information du public". Une initiative tardive qui aura permis la création d’un "Haut-Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire" (HCTISN) dont la mission doit être de "contribuer à l’information du public sur les activités nucléaires, instance de débat et de concertation". Le HCTISN peut également "se saisir de toute question relative à la transparence de l’information en matière nucléaire". Cette loi impliquait aussi la création d’une Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "autorité administrative indépendante qui sera chargée de contrôler les installations nucléaires ainsi que la radioprotection des hôpitaux et des centres de recherche. Elle sera chargée, en cas de crise d’informer le public et de faire des recommandations au gouvernement".Bref, deux organismes publics destinés à prévoir l’impensable sur un sujet qui enflamme les passions depuis que la France a décidé de faire du nucléaire sa principale source de production d’électricité. Il n’y a qu’à voir à ce propos les conclusions diamétralement opposées du "Réseau Sortir du nucléaire" et d’Areva sur la troisième génération de réacteur appelée EPR (European Pressurized Reactor). L’ASN émettant également de son côté ses conclusions sur la sécurité de ces nouveaux réacteurs nucléaires.
Si la création de ces deux organismes est censée garantir ce "principe de précaution" sur le territoire français, il n’en va pas forcément de même quand la problématique prend une dimension internationale. Ainsi, le dernier exemple en date remonte à juin dernier. Dans un documentaire intitulé "Déchets, le cauchemar du nucléaire" (également paru en ouvrage et diffusé sur Arte en novembre 2009. Dans ce dernier, les auteurs (la journaliste de Libération Laure Noualhat et le réalisateur Éric Guéret) révélaient l'existence d'un gigantesque site de stockage à Tomsk en pleine Sibérie contenant de l'uranium appauvri issu du ré-enrichissement de l'uranium de retraitement français. Une information qui aura incité Jean-Louis Borloo à saisir le Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) afin de connaître les flux exacts des matières échangées avec la Russie, ainsi que le bilan du retraitement français.Prévue du 8 au 10 juin 2010, cette visite sera une première fois repoussée en raison de "la perception très négative par les populations locales de la vision de la France sur l’activité du site de Tomsk". Pire, elle sera même finalement purement et simplement annulée le 29 juin dernier. "Cette décision a été prise suite à l'information reçue par le Président du HCTISN hier après-midi que deux membres du Haut comité prévus dans la délégation (qui appartiennent aux collèges des salariés et des associations de protection de l’environnement) n’étaient pas autorisés à pénétrer sur le site de Tomsk où se situent les installations de la société ROSATOM" indiquait le communiqué de la HCTISN.
Au-delà de cette affaire des déchets de Tomsk, la gestion des déchets nucléaire reste préoccupante alors que de nombreux pays font aujourd’hui le choix de l’énergie nucléaire. 62,5 % de ces déchets sont produits dans le cadre de la production d'électricité par les centrales nucléaires. Le reste est le résultat des autres activités du cycle nucléaire. Ces déchets radioactifs en provenance des centrales nucléaires sont gérés par l'ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et représentent 60 % du volume des déchets radioactifs traités par cet établissement public à caractère industriel et commercial (Epic).Aux prémices de l’énergie nucléaire, la gestion des déchets nucléaires n’a jamais été une priorité. Dans les années 50, ces derniers sont entreposés directement dans les centrales nucléaires. Envisagée à la fin des années 60 par le biais de deux campagnes internationales d’expérimentation, l’immersion en pleine mer est rapidement abandonnée. Un centre de stockage pour les déchets de faible et moyenne activité est finalement installé à proximité de l’usine de retraitement de combustible de La Hague en 1969.Confrontée au milieu des années 70 au choc pétrolier, la France décide d’accélérer la construction de ses centrales nucléaires. La quantité de déchets radioactifs est exponentielle et l’Etat demande alors au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) de créer un organisme chargé de gérer tous ces déchets. L’ANDRA est créée en 1979 et plusieurs mesures sont adoptées. Les déchets nucléaires sont désormais conditionnés dans des colis normalisés. Un système de collecte pour contrôler et maîtriser les eaux sortant du stockage est créé afin de mesurer l’impact du centre sur l’environnement. D’autre part, la France se dote en 1987 d’un deuxième centre de stockage des déchets de faible et moyenne activité dans l’Aube.Mais les déchets de haute activité à vie longue (plusieurs milliers d’années avant qu’ils soient sans danger) posent toujours problème. Faute d’une solution idéale, il est finalement décidé de les enfouir de façon définitive, en grande profondeur (un principe qui est loin de faire l’unanimité auprès des associations environnementales comme en atteste la position du réseau Sortir du nucléaire, de Greenpeace ou des Amis de la Terre).
Les propriétés des roches doivent être étudiées via des laboratoires souterrains afin de choisir la plus efficace pour l’enfouissement des déchets. Le granit dans les Deux-Sèvres, les ardoises dans le Maine-et-Loire, les formations salines dans l’Ain et les argiles dans l’Aisne sont envisagés. Mais les scientifiques sont rapidement confrontés dans leur travail à l’opposition des populations locales. Une opposition qui prend de l’ampleur dès 1987 et le début des études géologiques pour aboutir trois ans plus tard au lancement d’un moratoire d’un an sur les laboratoires souterrains. Une loi est votée en décembre 1991 rendant l’ANDRA indépendante du CEA et encadrant de manière précise l’étude de faisabilité du stockage en profondeur. L’agence dispose de quinze ans pour réaliser cette étude. Quatre départements se porteront finalement volontaires pour accueillir un laboratoire souterrain (la Vienne, la Haute-Marne, la Meuse et le Gard). Les scientifiques relancent leur recherche en 1994 et il faut attendre 1998 pour voir le site de Bure en Haute-Marne choisi comme territoire pour le laboratoire souterrain. Implanté dans l’argile, ce dernier est mis en chantier en 2000. Le forage atteint la profondeur de 445 mètres en 2003 et les expérimentations sont lancées. En 2005, l’ANDRA publie ses conclusions de dix ans de recherche et indique que "la couche d’argile du site de Bure est parfaitement apte à recevoir un stockage et à contenir des déchets radioactifs".Parallèlement à cette décision, un débat public sur la gestion des déchets radioactifs est lancé la même année afin de faire remonter un certain nombre d’interrogations du public dont la principale porte sur la réversibilité du site. Résultat : en juin 2006, une nouvelle loi élargie la mission de l’ANDRA. L’agence doit entre autre rechercher un site pour les déchets de faibles activités à vie longue et concevoir le stockage profond souterrain réversible. En clair, la France se laisse la possibilité de récupérer ces déchets radioactifs (un principe qui devrait être défini dans la loi française dans les années qui viennent) . Plus récemment en octobre 2009, l’ANDRA a remis aux ministres en charge de l'énergie, de l'environnement et de la recherche un rapport dans lequel elle identifie une zone de 30 km2 environ, appelée ZIRA (Zone d'intérêt pour la reconnaissance approfondie), pour poursuivre l'étude de l'implantation des installations souterraines du futur centre de stockage fermé. Accepté par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et la Commission nationale d'évaluation, le Gouvernement a autorisé en mars 2010 l'ANDRA à réaliser des investigations plus approfondies sur cette zone.
Un bâtiment qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme (énergie positive) est aujourd'hui un projet environnemental concret. Les maisons passives et à énergie positive sont déjà bien présentes dans le Nord de l'Europe et en Suisse et se développent progressivement en France. À Paris, le premier logement social à énergie positive est prévu pour 2011.
C'est l'agence d'architectes Baudouin et Bergeron qui a été sélectionnée par La RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) pour démontrer la faisabilité technique et économique d'un tel bâtiment. Un projet de grande envergure qui répond aux exigences du Plan Climat adopté par la Ville de Paris, lequel prévoit un seuil de consommation maximale de 50 kwh/m²/an dans le logement neuf.
Situés rue Guénot dans le 11ème arrondissement à Paris, les dix-sept logements familiaux sociaux, principalement des 4 pièces, sont répartis sur les 6 niveaux du bâtiment. La rue étant calme, les chambres donnent sur la façade Est, ensoleillée le matin ; sur le jardin, la façade Ouest est éclairée l'après midi et accueille les séjours et studios mono-orientés, ainsi que leur prolongements extérieurs en terrasse. La façade du jardin offre une végétation grimpante. L'architecture du bâtiment propose une touche de modernité tout en restant proche de son contexte immédiat.
La démarche environnementale a privilégié une compacité maximale du bâtiment afin de limiter toute déperdition d'énergie. Des panneaux solaires photovoltaïques assurent la production énergétique du programme. Le chauffage et l'eau chaude sanitaire sont alimentés via une mini chaufferie au gaz à condensation, le pré-chauffage fonctionne avec les capteurs solaires thermiques en toiture. Le renouvellement de l'air est réalisé via une ventilation mécanique contrôlée en simple flux avec des ventilateurs basse consommation. Cet ensemble précisément calibré est nécessaire et suffisant pour compenser les besoins en énergie primaire du bâtiment. La performance demandée est au rendez-vous, avec une consommation totale de 39.2 kWh ep/ m2/an (Plan Climat Paris : 50 kWh ep / m2/an).
De 18h à 21h, des citadins et citadines de tous âges se succèdent à la porte du syndicat d'initiative. Ayant adhéré à l'AMAP la plus proche (association pour le maintien de l'agriculture paysanne), ils viennent y chercher leur panier hebdomadaire de fruits et légumes.
Le producteur (ce jour-là, une productrice) supervise la distribution d'un oeil bienveillant. Fidèles à l'obligation de participer au fonctionnement de l'association, deux bénévoles renseignent consommateurs et curieux.
La bonne humeur règne sur ce marché de fortune, d'où chacun repart avec un panier plein de tomates, pommes de terre, carottes, courgettes, tomates cerises, poivrons, aubergines, salades et légumes de saison obtenus contre 15 payés d'avance. Moyennant une obole supplémentaire, les gourmands peuvent compléter leur panier d'un pot de miel, d'oeufs ou de fromage. Le tout produit dans une ferme située à moins de 100 km de Paris, aux environs de Beauvais.
Né au Japon dans les années 60 et débarqué en France il y a moins de 10 ans, le système des AMAP séduit de plus en plus. Son principe est simple : un groupe de consommateurs passe un partenariat avec un agriculteur local, et s'engage à acheter l'ensemble de sa production ; quant au producteur, il fournit à ses clients des aliments bios et produits localement. Ce système a l'avantage de supprimer tous les intermédiaires. Pour le plus grand plaisir du client : « J'ai fait le calcul, nous confie Stéphanie, une adhérente, et je dois dire que c'est rentable. Mais chut ! Sinon, tout le monde voudra s'inscrire et il n'y en aura pas assez de place. »
De fait, les AMAP peinent à satisfaire les demandes d'adhésion. Si les citadins plébicitent un mode de distribution privilégiant proximité et convivialité, les agriculteurs, eux, n'ont pas toujours les moyens de rompre avec la logique productiviste. C'est d'ailleurs l'une des limites de l'association. « La demande est de très loin supérieure à l'offre, nous confirme Charlotte, jeune agricultrice chargée de superviser la distribution. Les exploitants manquent de terres, et sans terre, rien n'est possible. » Responsables de cette pénurie, l'étalement urbain, les subventions accordées à la mise en jachère ou la concurrence des grandes exploitations, qui sont autant de freins au développement des AMAP. Au grand dam des consommateurs firands d'alternatives.
Les fonds éthiques sont une notion assez large qui a d'abord englobé une dimension historique et principalement morale, visant à exclure les investissements des entreprises liées à la vente d'alcool, de tabac ou d'armement. Cette notion s'est progressivement affinée vers la notion d'ISR (Investissement Socialement Responsable). La prise de conscience de l'importance du développement durable par l'ensemble des acteurs et la remise en question d'un système financier illisible lors de la crise financière semblent réserver de beaux jours aux ISR.
L'ISR représente un mode de financement qui privilégie des critères de nature sociale et environnementale aux critères financiers classiques dans la sélection des valeurs investies. Les critères financiers (rentabilité/ risque) ne sont pas pour autant occultés. L'ISR est à distinguer des fonds de partage qui consistent à effectuer des placements dont les revenus sont versés directement aux associations humanitaires ou caritatives. En 2008, on a dépassé les 220 fonds ISR. Un nombre important au regard de ces quelques chiffres clés : en 1997, il y avait 6 fonds distribués en France, 20 en 1999 et 40 en 2001, selon les chiffres Novethic, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) spécialisée dans la diffusion d'informations et d'expertises sur les fonds ISR et le développement durable.
En France, les fonds éthiques sont notés par des agences spécialisées comme Vigéo ou Sarasin qui mesurent la performance des entreprises en fonction des objectifs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). A titre d'exemple, chez Vigéo, six domaines d'analyse sont pris en compte: le droit humain ( travail forcé, travail des enfants), les ressources humaines (santé et sécurité, conditions de travail...), l' environnement ( protection de l'environnement dans la fabrication, la distribution, l'utilisation et l'élimination du produit), le comportement des marchés (prévention de la corruption, respect des règles concurrentielles), le gouvernement d'entreprise ( droit des actionnaires, rémunération des dirigeants) et enfin l'engagement sociétal (contribution au développement économique et social...).
« Le plus souvent, les fonds sont constitués par des entreprises de différents secteurs mais qui sont les meilleurs dans leurs domaines, c'est à dire qu'un fond peut-être constitué par une entreprise de pétrole mais aussi par une société qui propose de l'éolien. On les appelle les « Best in class », ceux qui ont les meilleurs résultats ESG.»
Explique Dominique Blanc, responsable de la recherche ISR chez Novethic, ajoutant que :
«De plus en plus, on constate l'essor de fonds investis dans des entreprises dont l'activité est directement tournée vers le développement durable. En 2007, on en a comptabilisé 80 nouveaux fonds en Europe».
Les fonds ISR restent une niche réservée à des professionnelles de l'investissement (banques, mutuelles et assurances, caisses de retraite, fonds de pension, fondations...) puisqu'ils représentent encore les 2/3. Pour Dominique Blanc, « le problème n'est pas lié à l'offre mais tient plutôt au fait que les fonds ISR sont mal distribués dans les grandes banques et mal expliqués aux particuliers. On peut cependant espérer qu'avec la crise, les grandes institutions financières en profitent pour redorer leur image en adoptant une attitude « responsable». On constate à ce sujet des signes plutôt encourageants». Même si les chiffres 2008 pour mesurer précisément l'impact de la crise sur ces fonds ne sont pas encore disponibles, les témoignages des sociétés de gestion semblent indiquer que les fonds ISR se sont mieux comportés que les autres en terme de performance mais aussi en terme de collecte/ recollecte. «L'avantage de l'ISR est qu'il concerne pour plus de 90% des investissements intelligibles, ce qui est très rassurant. 2009 devrait être une année relativement positive, il faut espérer que les acteurs de l'ISR jouent leur rôle de communication et de pédagogie », conclue Dominique Blanc.